Billet du 6 Avril 2021 : L'anodin et l'indicible.


Billet du 24 Mars 2021 : Je ne gagne pas ma vie avec l'écriture.

Billet du 17 Mars 2021 : La Co Création de votre livre.

C’est l’art de faire ensemble. C’est la joie et l’assurance d’un partage confidentiel. C’est le processus magique d’un résultat unique.
Quand on fait appel à La Coucheuse de Mots, on choisit de s’embarquer pour une aventure à deux, minimum. Le mélange subtil de vos mots et de ma plume, de vos souvenirs et de mon écoute, de votre sensibilité et de la mienne. La cocréation réside dans l’alchimie de notre rencontre, an allant de votre demande à votre récit. De ce qu’il est coutume d’appeler les entretiens nait le cœur de notre cocréation. Arrêtons nous un instant pour en dire quelques mots…
Vous : vous ne vous souciez de rien, sauf de me raconter qui vous êtes et ce que vous avez vécu. Vous déposez vos souvenirs, même dans le désordre, peu importe. Vous suivez le fil de votre mémoire. Vous vous replongez dans des anecdotes. Vous les revivez devant moi, parfois. Vous êtes précis, évasifs, discret, volubile ? Vous êtes vous-même ! Votre livre en sera une image.
Moi : je vous guide avec des questions, je vous recentre avec des précisions, je vérifie ma compréhension avec des reformulations. Je me plonge entièrement dans vos paroles pour mieux m’imprégner de l’ambiance, du contexte. Comme si j’y étais. Je garde un œil sur le temps qui passe et sur votre objectif car je suis garante de la finalité.
Celui qui parlera le plus de nous deux c’est sans aucun doute Vous. Pour compenser, rassurez-vous, c’est moi qui ferai tout le reste.
Billet du 4 Mars 2021 : La genèse de La Coucheuse de Mots
Le choix du nom, toute une histoire ! En tant qu’entrepreneur, on le sait, quand on le choisit : il représentera, avec le logo, notre travail, notre image. Premier critère : Je le voulais en accord avec qui je suis. Deuxième critère : je voulais qu’il fasse le pont entre mes deux activités. On le sait aussi : il évoluera peut-être, car nous évoluons toujours. Pour vous l’expliquer, il nous faut remonter en 2012, au cours d’un stage passionnant, durant mes études d’Educatrice Spécialisée.
Je découvre alors la Thérapie Maïeutique, destinée aux adolescents, pratiquée avec des œuvres d’art. J’en retiens une chose importante pour moi: on y utilise l’écriture. Je garde dans un coin de ma tête que ça me plait. J’ai l’intuition que j’y reviendrai plus tard. Début 2017 : je lance mon auto entreprise pour accompagner les adolescents. J’ai besoin d’une formation spécifique. Du petit coin de ma tête ressort alors ce souvenir positif. Je me lance dans la formation de Maïeutique en Septembre. Je découvre davantage le sens du mot et son lien avec la formation. Maïeutique, au sens du philosophe Socrate est le fait d’ accoucher les esprits. C’est donc ça … Aider à aller au bout de ses idées, au fond de soi, par la parole, l’échange, le questionnement. Je m’atèle à le faire avec les ados, les enfants et désormais avec les personnes désireuses que j’écrive leur Histoire de vie.
Voilà, mes deux critères étaient cochés. Un clin d’œil symbolique à mon parcours. Puis, le fameux pont, il suffit de tendre l’oreille pour l’entendre.
Billet du 11 Mars 2021 : Le duo de choc lecture / écriture
Peut-on lire sans écrire ? Ecrire sans lire ? Si au 1er je réponds un oui franc, l’autre n’est pas aussi évident.
Adolescente, je n’aimais pas lire. J’observais avec incompréhension ma mère et ma sœur qui lisaient des heures durant. «Quel ennui, quelle perte de temps de lire ! » me disais-je. Dès qu’elles avaient un moment, elles se délectaient d’un livre, me laissant dans le néant, avec cette question : « mais quel plaisir peuvent-elle bien y trouver ? » Un mystère. Pour moi, lire un livre du début à la fin était laborieux, une corvée. Désagréable. A côté de ça, qu’est-ce que j’aimais écrire, inventer des histoires ! Les cours de Français étaient un véritable régal pour ma créativité. Je me souviens que la perspective de devoir analyser et interpréter des textes me donnait l’élan de finir une lecture.
Mon véritable goût pour la lecture est arrivé plus tard, à la vingtaine passée. Là, le mystère s’est résolu. La réponse à mes questions s’est révélée à moi : LE CHOIX. Ce n’est pas que je n’aimais pas lire. C’est que, d’une, je n’avais pas trouvé la lecture qui me correspondait dans le panel limité que je considérais comme la totalité des possibilités. De deux, je ne connaissais pas vraiment mes goûts. J’ai trouvé un intérêt à lire en m’intéressant à un sujet qui me parlait vraiment, car je voulais en savoir plus. Depuis, je prends un véritable plaisir à lire ce que j’aime, des heures durant. Je vois mes intérêts évoluer et mon panel de choix s’agrandir. La lecture donne à penser, donne à créer. Elle révèle et réveille notre écriture. Alors oui, on peut écrire sans lire. Mais on passe à côté d’une immense mine d’inspiration pour notre imaginaire.
Devant l’ampleur des choix de lectures possibles, nous sommes des explorateurs. Si vous êtes un non lecteur convaincu et peut être frustré de ne pas aimer, peu importe votre âge, laissez-vous une chance de trouver votre lecture idéale. Essayez, tentez, dénichez votre livre fétiche. Devenez un explorateur des librairies, des bibliothèques ou des boîtes à livres! Petit conseil d’une ancienne non lectrice invétérée : pour commencer, faites-vous conseiller un livre sur un sujet pour lequel vous avez un fort intérêt, peu importe de quoi il s’agit, il existe des livres sur tout. Ensuite, essayez différents styles d’écriture sur ce thème. Une fois que votre attention sera captée, vous aurez sans doute, comme moi, envie de vous plonger dans tas d’autres livres.